Rizière |
Tous ceux qui me connaissent vous dirons qu’il
ne faut pas m’interroger sur le sujet de Bali parce que sinon c’est partir pour
des heures de monologue passionné sur ce paradis. En fait, je crois
véritablement que je suis faite pour vivre là, qu’il s’agit de mon âme sœur
territoriale. J’ai même nommé mon chien Bali cet été. Vous comprendrez donc,
pourquoi il y aura trois billets dédiés à Bali (quand j’y pense, je me demande
même pourquoi je n’ai pas fait un blogue entier sur Bali)
Commençons, Bali est une île en Indonésie et
elle est la seule indouisme (le reste est musulman). Tout le charme de ses
habitants réside dans cela. Ils croient beaucoup aux dieux, à la magie et au
karma. C’est très intéressant de parler avec eux et d’en apprendre sur leurs
croyances qui sont multiples. Mon copain et moi sommes arrivés le 7 mai 2011 à
Bali et nous y sommes restés trois semaines. Ce n’était pas suffisant! Surtout
qu’il y a 12 heures de décalage horaire donc il faut au minimum une semaine
pour s’en remettre. De plus, c’est environ 28 heures d’avions sans compter les
transferts et les retards possibles. Nous y retournons cette année et j’aimerais y
aller pour au moins cinq semaines. Le
mois de mai se trouve pendant la saison sèche (mai à novembre-décembre) donc, c’est
une période parfaite.
Petite frousse avant le départ
Quand j’ai annoncé à mes parents que je
partais pour Bali, c’était littéralement la panique. Entre 2002 et 2008, il y a
eu une série d’attentats à Bali (et Jakarta). Tous les attentats ont eu lieu
dans le sud de Bali et plus particulièrement à Kuta. Je suis donc allée me
renseigner sur le site du gouvernement du Canada et bon, pas plus rassurant. La page sur Bali disait de ne pas aller là
sauf pour raisons vraiment importantes et était côté dangereux. Oups, trop
tard, les billets étaient déjà achetés. Je me suis donc très bien renseignée
sur Bali et j’ai pris en note le numéro de téléphone de notre ambassade (nous
n’en avons pas, il faut aller voir celle d’Australie) et son emplacement (elle
est à Jakarta sur l’île Java), nous avons pris une bonne assurance santé (ne
pas oublier certains vaccins importants : l’hépatite A, le tétanos, la
diphtérie et l’influenza) et hop nous sommes partis. Rendu là-bas, j’ai oublié
toutes mes inquiétudes. Après tout, il y a des attentats partout de nos jours…
Sympathique!
Arrivée au paradis
Nous avons séjourné dans une magnifique maison
situé tout près d’Ubud, au centre de l’île et nous avions un superbe terrain
qui donnait sur un petit précipice avec une petite chute. À notre maison, était
rattachée la maison de Wayan. Il était notre heum, je ne sais pas trop comment
le décrire… En fait, il faisait tout. Il faisait partie de la caste la plus
base et son travail était de faire le ménage, nos repas, notre lavage. Bon, je
ne l’ai jamais laissé faire nos repas, ni mon lavage, j’étais bien trop mal à
l’aise. Il était extrêmement gentil et poli comme tous les balinais que nous
avons rencontrés.
Ma Ubud chérie
Ubud |
Ubud, c’est vraiment la ville centrale de
Bali. Elle est remplie de culture; on peut y voir des spectacles de danses, de
marionnettes, d’ombres et il y a plusieurs musées. Lorsqu’on se promène, on
peut sentir un mélange d’encens, d’huiles essentielles et y voir des singes se
promener librement, surtout proche de Monkey
Forest, une forêt sacrée dans Ubud. (Conseil : faite attention car
certains singes situés en altitude ne se gênent pas pour faire pipi peu importe
ce qu’il y a en dessous.)
Marché d'Ubud |
De plus, il y a constamment une petite musique dans
l’air qui provient des temples. Il y a aussi une multitude de restaurants et ah
doux jésus, je n’ai jamais aussi bien mangé. La nourriture est tout simplement
DÉ-LI-CIEU-SE. En plus, ça ne coûte pratiquement rien. Par exemple, si mon
repas me coûtait plus que 5 dollars, c’était du luxe. Je vous conseille le
restaurant Naughty Nuri (les
meilleures côtes levées au monde) et n’hésitez pas à essayer les Warongs qui
sont des restaurants typiquement balinais et surtout les moins dispendieux. La ville est aussi remplie d’école de yoga. Je
me suis fait dire qu’il s’agit de la ville de pèlerinage des yogis de ce monde
et je n’ai pas de difficulté à y croire. Il y a aussi, dans Ubud, un marché qui
a deux vocations selon la période de la journée. Le matin, très tôt débute le
marché pour les balinais où l’on peut y trouver toutes sortes de produits
alimentaires. Pour le voir, il a fallu que nous nous levions vers 5h A.M. et je
dois dire qu’il n’y avait vraiment mais vraiment pas beaucoup de touristes. Au
contraire, c’était rempli de balinais qui faisaient leurs emplettes. Sinon, vers 6h30, les commerçants rangent
leurs produits et font place aux autres commerçants qui auront plutôt comme but
de vendre à des touristes. On y retrouve de tout : des produits pour le corps,
des décorations en bois sculpté, des peintures, des vêtements, des tapis, etc.
J’ai vraiment aimé cet endroit. Un conseil : n’hésitez pas à négocier les
prix. Par exemple, pour un masque en bois, le prix commençait à 45$ et nous
l’avons eu à 5$. Par contre, il faut toujours rester calme et souriant sinon
ils ne vous aimeront pas. Aussi, il ne faut pas trop pousser la limite, mais
j’avoue qu’elle est dure à cerner cette limite. Nous, nous l’avons découvert en
nous achetant un panier de pique-nique quand la dame nous a ‘’pitché’’ notre monnaie dessus en nous
disant ‘’bad luck’’… oups. Bref, nous nous sommes acheté deux grosses valises
pour pouvoir ramener nos achats au Québec.